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Ici, c'est terminé.
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Ici, c'est terminé.
[Souffler les cendres bleues qu'on cache, au fond du coeur...]
10 heures moins dix. Le jour se couche, avec ce ciel menaçant qui a tendance à prévenir d'un orage des plus violents. J'ai les nerfs à vif, et des oublis impardonnables. Beaucoup de reveils incompris, beaucoup trop nombreux chaques nuits. La peur a envahit mon quotidien sans que je ne m'en apperçoive, c'est évident.
Dans le bus qui me rammenait à la maison ce soir, j'ai vu une femme lire "Comment élever des enfants pas trop parfaits?". Un truc qui m'a bien fait rire. D'autant plus qu'elle avait l'air d'aimer, la dame. Un sourire qui se dessinait sur son visage devenait presque le mien, tant la situation m'était innatendue. Le soleil tapait mes épaules de cette couleur trop blanche qu'elle arbore, à travers la vitre, il faisait trop chaud. Les gens me paraissent vides de tout à ces instants là. Aucun bruit, presque l'absence de murmures quelquonque me confondent dans un silence lourd et trop pesant.
A la maison, Ju' m'attendait avec son pied cassé, la larme à l'oeil. "La faute au sport", me dit-elle. Il me semble que c'est de famille. Le sport. Après une longue consolation, le jet d'eau de la douche m'a fait immerger. Je me sentais vivante. Après cela j'allais mieux, oui vraiment mieux.
Et que le silence ne se brise...
Aujourd'hui, je vous conseille :
Bonne écoute à vous. =)
Je n'ai pas grand chose à raconter ces temps-ci, si ce n'est la soirée d'hier, qui m'a fait un bien fou. J'ai oublié pas mal de choses qui me pesaient sur le cœur, et que malheureusement je n'arrivais plus à supporter de toutes mes misérables petites forces. Je n'ai presque pas dormi. Ou bien 3 heures en tout. Je suis épuisée, mais bel et bien en forme, malgré tout.
La vie est un peu vide ces temps-ci, mais elle promet de se remplir très vite sous peu : je sais dès lors que ma candidature a été retenue pour un boulot d'été dans une entreprise bancaire. Le pied.
Alors c'est paye assurée. Et peu être vacances au mois de Septembre, qui sait? =) Sur ce, voilà les nouvelles les plus importantes, il me semble.
Souhaitez moi bonne chance pour ma première épreuve de bac , le 14 Mai. Avant cela, je ne pense pas revenir par ici. Je vous embrasse.
Toute la journée j'ai pensé à toi.
J'ai lu les Bienveillantes, de Jonathan Littell. Imprégnée, submergée. 200 pages, sans me stopper. J'avais besoin d'évacuer en lisant ces atrocités. Lecture majestueuse, à ne pas manquer.
Et puis j'ai pensé. A toi, à moi, à nous. Y'a de l'eau salée qui s'est déversé lamentablement sur mes joues toutes rouges. J'ai pas compris pourquoi. Mais ce qui est sûr, c'est que pas mal de choses me foutent en l'air ces temps ci. Vous l'aurez compris.
Alors ces vacances, même si j'ai du boulot jusqu'au plafond, je partirais peut-être dans le sud. M'aérer, loin de ces grouillements urbains. Faire une mise au point sur moi-même, un peu, car j'en ai franchement besoin. C'est pas la peine qui manque. Retrouver ces paysages qui m'avaient manqué depuis bien longtemps. Escapade vivifiante. C'est certain. Je verrais ça, si ça se fait.
Autrement, j'ai passé un week-end sympa et solitaire en même temps. Sortie sur Paris hier avec quelques amis. Puis retour à la maison, mal. 7 mois que j'avais perdu cette habitude. De passer la fin de la semaine seule.
J'ai lu les Bienveillantes, et j'ai aimé. J'ai lu les Bienveillantes, et maintenant j'suis malade à en crever.
Je croyais que tout ça, c'était fini. C'était le passé. Que les plaies s'étaient refermées pour de bon. Que quand bien même les blessures du passé me poussait à faire tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi, je n'avançais pas. Depuis pas mal de temps, j'avais abandonné l'idée de me laisser faire. Par toutes ces merdes qui m'entourent. Hier, j'ai eu la preuve que je n'étais toujours pas guérie. Que le mal vivait encore en moi.
On s'acharne, on détruit. On reconstruit, puis on recommence. A quoi ça sert tout ça? après tout. Marre d'espérer, de croire. Et puis d'abandonner, encore et encore. J'ai voulu être forte, j'ai échoué. Alors vous dire que je vais pas bien, par ici, ça sonnait un peu comme un euphémisme pour moi. Bordel de rechute.
Des nouvelles? oui je tiens le coup avec ce sport qui m'en fait baver. Mais perdre. Je commence à avoir la taille de guêpe. Le pied. Et sinon :
Concours d'Infirmière le 16 Avril
En attente d'une réponse pour mes deux prépas concours
Nanterre ou Sorbonne? ... humm
[Fac de Lettres Modernes ?]
Je remonte la pente, et c'est tant mieux. Je suis en forme. Rien ne me manque. J'ai craqué pour une fraise tagada aujourd'hui. Et je m'en veux même pas. Et vous?
Cela fais pas mal de temps que je me disais qu'il fallait que je fasse une liste. Parce que ça ne va plus.
Me recentrer davantage sur moi-même
Ne pas oublier que j’ai une vie, en dehors du net
Continuer chaque semaine mes séances de sport (pour Lui…)
Apprendre avec plus de rigueur ma physiopathologie
Arrêter de me faire des films sur certaines choses qui n’existent même pas
Ne plus être aussi anxieuse
Eviter d’hurler à tout va lorsque la pluie fait des siennes
Etre vachement moins maladroite
Me faire couper les cheveux
Faire la bouffe plus souvent
Stopper la tuerie que je fais subir à mes ongles
Mesurer plus souvent le pour et le contre
Me dire que je ne suis finalement pas si mal
Remettre la main sur mon bouquin de sciences sanitaires et sociales
Me préparer au fait que je n’aurais très certainement pas mon concours d’infirmière du premier coup
Commencer à penser à l’organisation d’une éventuelle fête pour mes 20 ans
Avoir confiance en moi
Dire merde aux autres avec une aisance presque trop insolente
Le rendre heureux
C'est presque trop facile. De faire tout ça.
Je viens de faire 15 minutes de tapis roulant, et approximativement, ça donne :
15 minutes de course à 8 km/heure
5 tours de stade
110 calories de perdues
Et on remet ça trois fois par semaine, à compter d'aujourd'hui.
Putain. Je suis trop fière de moi là.
Et ça... c'est la meilleure musique du moment, dans mon coeur.
[Hier soir, j'ai vu la Mort]
Hier soir, j'ai vu la mort, inerte sur le sol. Hier soir, mon sang n'a fait qu'un tour. Hier soir, je suis rentrée d'une soirée qui s'annonçait apaisante. Hier soir je suis rentrée à la maison avec de la buée plein les yeux. J'ai pensé à la famille de cet homme, allongé sur le sol, inerte, sans vie. Les girofars m'ont éblouie, hier soir je suis rentrée abasourdie.
Hier soir je me suis rendue compte à quel point nous n'étions rien. Juste en vie.