I should. I would. I could.
Toute la journée j'ai pensé à toi.
J'ai lu les Bienveillantes, de Jonathan Littell. Imprégnée, submergée. 200 pages, sans me stopper. J'avais besoin d'évacuer en lisant ces atrocités. Lecture majestueuse, à ne pas manquer.
Et puis j'ai pensé. A toi, à moi, à nous. Y'a de l'eau salée qui s'est déversé lamentablement sur mes joues toutes rouges. J'ai pas compris pourquoi. Mais ce qui est sûr, c'est que pas mal de choses me foutent en l'air ces temps ci. Vous l'aurez compris.
Alors ces vacances, même si j'ai du boulot jusqu'au plafond, je partirais peut-être dans le sud. M'aérer, loin de ces grouillements urbains. Faire une mise au point sur moi-même, un peu, car j'en ai franchement besoin. C'est pas la peine qui manque. Retrouver ces paysages qui m'avaient manqué depuis bien longtemps. Escapade vivifiante. C'est certain. Je verrais ça, si ça se fait.
Autrement, j'ai passé un week-end sympa et solitaire en même temps. Sortie sur Paris hier avec quelques amis. Puis retour à la maison, mal. 7 mois que j'avais perdu cette habitude. De passer la fin de la semaine seule.
J'ai lu les Bienveillantes, et j'ai aimé. J'ai lu les Bienveillantes, et maintenant j'suis malade à en crever.